LA PANNE
de Friedrich Dürrenmatt
traduction de Walter Weideli
Imaginez-vous
un soir, cloîtré dans une maison isolée et accusé de meurtre par quatre
justiciers à la retraite, amateurs des plus prestigieux crus de Bordeaux ?
Finiriez-vous par endosser le costume d’un véritable assassin ? Après
tout, n’est-ce pas, on a toujours quelque
chose à avouer…
« Qu’est-ce que cette nuit ? Une soirée un peu trop
joyeuse, rien de plus. La parodie d’une chose qui n’existe pas, même si le
monde s’obstine à y croire, une parodie de la justice, de la plus cruelle des
idées fixes, puisque l’homme, au nom de cette idée, tue les hommes. »
Friedrich
Dürrenmatt